Un monde IPv6

Le coût énergétique de la translation d’adresse

8th janvier 2008

Le coût énergétique de la translation d’adresse

Tout d’abord, bonne année à tous ! Que 2008 soit pour vous riche en bonnes nouvelles et en adresses IPv6 ;)

Le coût énergétique des équipements, qu’ils soient mobiles ou fixes, est une contrainte de plus en plus d’actualité. Or les infrastructures actuelles ne prennent pas vraiment en compte cette contrainte. En ce qui nous concernent, le mécanisme de translation d’adresse implique du calcul de la part du translateur NAT (le boîtier ADSL par exemple), mais impose aussi aux équipements connectés derrière ce NAT une émission régulière de messages pour le maintien de contexte (keepalive) pour des applications comme la voix sur IP. Deux articles pour prendre la mesure de cette consommation : le premier par 60 millions de consommateurs donne une mesure de consommation de chaque boîtier d’opérateur en France. Le second article se base sur une étude par Nokia montre la consommation due aux messages keepalive sur des équipements mobiles comme les téléphones 3G.

Est-ce qu’IPv6 peut y changer quelque chose ? Probablement car comme les équipements deviennent joignables directement en IPv6, les mécanismes de translation intermédiaire et de maintien de contexte ne sont plus nécessaires. Cependant les mécanismes IPv6 comme l’auto-configuration et la mobilité demandent aussi beaucoup de message, donc ont un coût énergétique non négligeable. Les travaux des groupes de travail IETF sur les réseaux de senseurs (6lowpan, rl2n) devraient apporter un éclairage sur la réduction de la consommation d’énergie des réseaux IPv6.

publié dans Développement durable par bstevant | 0 Commentaire
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